Résumé :

Martijn et Matèu, depuis presque 15 ans, font une pause dans leur quotidien pour se consacrer pendant plusieurs jours à la construction d’une carriole. Chaque année, ils participent à la descente de Festes-Saint-André, une grande fête populaire au cours de laquelle ils dévaleront la pente avec leur création. Leur but n’est pas d’arriver les premiers mais de surprendre, faire rire et ressentir encore une fois la joie toute particulière de vivre un moment unique.

Note d’intention :

Mathieu et Martijn se connaissent depuis l’enfance. Nous voulons partir explorer cette relation toute particulière qui les a amenés à se lancer dans cette aventure ensemble. Leur complicité fait que leurs imaginaires finissent par se confondre et ne faire qu’un.
Pour cerner cette relation, nous voulons nous attacher à leurs échanges avant et pendant la fabrication d’un de leur engin. Être au plus près d’eux au moment où l’idée se transforme en objet…
Bien qu’occupés par de nombreuses autres activités, ils ne ratent pas une descente. C’est cette ferveur qui a tout particulièrement attiré notre attention. De nombreux travaux de théorisation sociologique se sont centrés sur la périodicité de « l’événement » et la signification de cette temporalité. La fête est avant tout une date, une répétition à périodes fixes ou aléatoires. Elle marque le temps de son empreinte, fixe de sa trace le calendrier.